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Revenus fonciers : pas de location = pas de déduction ?
Petite question du jour :
Le propriétaire d’une maison a fait réaliser, en 2019, sur les conseils de l’agent immobilier chargé de la placer en location, d’importants travaux de rénovation.
Des travaux qui se sont révélés payants puisqu’ils lui ont permis finalement de trouver un locataire à la fin de l’année.
Au moment de remplir sa déclaration de revenus, il se demande s’il peut déduire, de ses revenus, les dépenses de travaux.
Est-ce possible, sachant que la maison n’était pas louée au moment de leur réalisation ?
Respect des gestes barrières : "toi + moi + vous" ?
Petite question du jour :
Une entreprise a rouvert ses locaux aux salariés après avoir pris des mesures spécifiques pour lutter contre la propagation du coronavirus (marquage au sol, commande de masques, de gel hydroalcoolique, etc.).
Elle en a informé ses salariés et leur a également rappelé les mesures d’hygiène impératives à respecter, avant la reprise d’activité et par voie d’affichage dans les locaux.
Malgré cela, un salarié refuse de respecter les gestes barrières, et notamment le port du masque lorsque cela est nécessaire.
Ce comportement peut-il être sanctionné ?
Fonds de solidarité : quelle perte de chiffre d'affaires ?
Petite question du jour :
Pour bénéficier de l’aide de 1 500 € au titre du fonds de solidarité, l’entreprise doit subir une perte de chiffre d’affaires mensuel d’au moins 50 % par rapport à l’an passé.
Une entreprise connaît, en avril 2020, une baisse de chiffre d’affaires par rapport au mois d’avril 2019, mais de seulement 40 %. Si elle compare son chiffre d’affaires du mois d’avril 2020 par rapport au chiffre d’affaires mensuel moyen de l’exercice 2019, la perte dépasse toutefois les 50 %.
Peut-elle prétendre à l’aide maximum de 1 500 € au titre du fonds de solidarité ?
Coronavirus : un cumul d'aides possible ?
Petite question du jour :
Un commerçant (entrepreneur individuel) souhaite bénéficier de l’aide de 1 500 € versée par le Fonds de solidarité créé par l’Etat car son établissement fait l’objet d’une fermeture administrative depuis le 15 mars 2020.
Mais l’aide lui est refusée, au motif qu’il a bénéficié, au cours de ce même mois de mars, d’indemnités journalières de sécurité sociale d’un montant de 900 €, suite à un arrêt de travail pour garder ses enfants en bas âge.
Ce refus est-il justifié ?
Difficultés financières = report de la TVA
Petite question du jour :
Une entreprise, affectée par l’épidémie de coronavirus, rencontre des difficultés financières.
Elle se rapproche alors de l’administration fiscale et demande à reporter le dépôt de ses prochaines déclarations de TVA, ainsi que ses prochains paiements.
Peut-elle bénéficier d’un tel report ?
Poursuite d'activité = déplacements autorisés ?
Petite question du jour :
Une entreprise, dans laquelle le télétravail n’est pas possible pour tous les postes, poursuit son activité malgré l’épidémie de Covid-19.
Elle rappelle alors à ses salariés, obligés de se déplacer sur site, qu’il leur faut désormais remplir une attestation quotidienne autorisant leur déplacement domicile/travail.
Est-ce suffisant pour autoriser leur déplacement ?
Performance énergétique = performance fiscale ?
Petite question du jour :
Désireux d’améliorer la performance énergétique de son logement, un particulier fait appel à un artisan et signe un devis, le 13 février 2020, pour l’achat d’une chaudière à très haute performance énergétique.
A cette occasion , il demande à bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), ce que lui refuse l’administration.
A tort ou à raison ?
Bail commercial : "j'y suis, j'y reste" !
Petite question du jour :
Suite à la réception d’un refus de renouvellement de son bail commercial, un locataire réclame son indemnité d’éviction, notamment pour pouvoir réinstaller son activité ailleurs.
Suite à un désaccord avec son bailleur sur le montant de cette indemnité, le commerçant décide de se maintenir dans les lieux, après l’expiration du bail.
Ce maintien dans les lieux lui fait-il perdre son droit à indemnité d’éviction ?
Factures impayées : pas de règlement, pas d'impôt ?
Petite question du jour :
A la clôture de mon exercice comptable, je me suis aperçu qu’un client avait 3 mois d’impayés.
Même si je n’ai pas encaissé ces sommes, il s’agit tout de même de chiffre d’affaires qui va être imposé.
Parce que je risque de ne jamais être payé, est-ce que je peux éviter de payer de l’impôt et anticiper la perte probable en constituant une provision ?
Une prime exceptionnelle… pour tous ?
Petite question du jour : dans les effectifs de son entreprise, un employeur compte 2 stagiaires.
Il a pris la décision de verser la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat à ses salariés, exonérée de charges sociales et d’impôt sur le revenu.
Peut-il en faire bénéficier les stagiaires ?
Soldes : un prix de référence… à afficher ?
Un client reproche à un commerçant de ne pas afficher le prix de référence des produits soldés à partir duquel les réductions de prix sont annoncées.
Un affichage auquel il n’est pas tenu, conteste le commerçant.
Qui a raison ?
Contrôle fiscal : bonne année ou joyeux Noël ?
Le 6 janvier, à son retour de vacances, un dirigeant récupère un courrier recommandé de l’administration fiscale dans lequel elle lui réclame un supplément d’impôt, et qui a été présenté pour la 1ère fois à son domicile le 26 décembre.
Une somme qu’il refuse de payer : l’administration avait jusqu’au 31 décembre pour lui réclamer ce supplément d’impôt. Or, il n’a effectivement reçu le courrier recommandé que le 6 janvier…
Sauf que ce n’est pas la date de réception qui compte, rappelle l’administration, mais la date de première présentation du courrier. Ici, puisque le courrier a été présenté le 26 décembre, donc avant le 31 décembre, l’administration est en droit de réclamer le paiement du supplément d’impôt.
Qui a raison ?
Plus de permis = plus de travail ?
Un employeur apprend qu’un de ses commerciaux a fait l’objet, le week-end dernier, d’un retrait de permis de conduire pour excès de vitesse.
Parce qu’il ne va pas pouvoir se déplacer chez les clients et prospects pendant 4 mois, et parce qu’il ne peut pas, pendant ce temps, l’affecter sur une autre tâche, il estime qu’il n’a pas d’autre choix que de le licencier.
Et parce qu’il estime que son comportement est dommageable pour l’entreprise, il décide de retenir contre lui une faute grave.
Mais peut-il licencier ce salarié pour faute grave ?
Quitter un local commercial : bougez avec La Poste… ou un huissier ?
Un locataire commercial souhaite donner son congé à son bailleur, à l’expiration de la prochaine échéance triennale. A cette fin, il rédige un courrier qu’il notifie ensuite à son bailleur par lettre recommandée avec AR.
Sauf qu’il aurait dû notifier ce courrier par acte d’huissier de justice, répond le bailleur, qui demande au dirigeant de continuer à verser son loyer, le bail commercial n’ayant pas pris fin, selon lui.
Refus du locataire pour qui une lettre recommandée avec AR suffit…
Qui a raison ?
Bon cadeau : un montant limité ?
Un employeur a donné aux salariés parents d’enfants scolarisés un bon cadeau pour la rentrée des classes, d’une valeur de 150 €, et il décide de leur attribuer à nouveau un bon cadeau pour Noël.
Mais, pour que la valeur du bon cadeau ne soit pas soumise aux cotisations sociales, elle ne doit pas dépasser 5 % du plafond mensuel de la Sécurité Sociale, soit 169 € pour 2019.
D’où son interrogation : cette limite s’applique-t-elle par salarié (auquel cas le bon cadeau pour Noël ne devra pas dépasser 19 €) ou par évènement (auquel cas le bon cadeau pour Noël pourra être de 169 € maximum) ? D’après vous…
Taxe d'habitation : un dégrèvement pas si automatique…
Un particulier vient de recevoir son avis de taxe d’habitation et s’étonne : il a entendu parler dans les médias d’un dégrèvement de 65 % du montant de cette taxe accordé par l’Etat.
Après renseignements, il constate qu’il remplit toutes les conditions requises pour en bénéficier. Pourtant, il lui est presque réclamé le même montant que l’année dernière (à 100 euros près), sa commune ayant pris la décision d’augmenter le taux de taxation pour l’année 2019.
La commune pouvait-elle augmenter le taux de taxation, privant ainsi le particulier de tout ou partie du bénéfice du dégrèvement accordé par l’Etat ?
Temps partiel : au moins 24 heures ?
Une entreprise envisage d’embaucher, à temps partiel, un étudiant qui vient d’entrer à l’université.
Mais, alors qu’un contrat de travail à temps partiel doit prévoir une durée minimale de 24 heures par semaine, l’étudiant demande, au vu de ses horaires de cours, à ne travailler que les lundi, mardi et mercredi de 8h00 à 12h00, soit 12 heures par semaine.
Est-ce possible ?
Pas de taxe foncière pour une construction nouvelle ?
Une entreprise a fait construire un nouveau local pour les besoins de son activité professionnelle qui a été achevé en 2018.
Le dirigeant se rappelle que, par principe, s’agissant d’une construction nouvelle, il n’aura aucune taxe foncière à payer en 2019 et 2020.
Mais est-ce vraiment le cas ?
Sponsoring = mécénat ?
Une association sportive locale sollicite une entreprise pour l’aider à boucler son budget pour la prochaine saison. L’entreprise décide de prendre en charge les maillots des jeunes sportifs, sur lesquels l’association lui propose de floquer sa marque.
L’entreprise aura-t-elle droit à la réduction d’impôt « mécénat » ?
Incident au cours d’un séminaire : vie privée ou vie professionnelle ?
Une entreprise organise un séminaire sur 2 jours dans une station balnéaire. Un responsable d’équipe propose aux membres de son équipe de finir la 1ère journée de séminaire en boîte de nuit, puis sur la plage. C’est à cette occasion que 2 salariés ont chahuté (amicalement) et que l’un d’eux a été blessé.
L’employeur licencie le manager pour manquement à son management, ce que ce dernier conteste : ce qui s’est passé cette nuit-là relève de la vie privée ; il ne peut donc pas être sanctionné…
Qui a raison ?
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